Top Idée

Bébé Campus

campus

Sur Facebook

Rejoignez-nous et faites connaître cette technique autour de vous !

L’histoire et l’hypnose…

Histoire de l’hypnose :

shapeimage_1Les sumériens -4000 ont décrit sur leurs tablettes des méthodes hypnotiques. Mais s’il est vrai que l’on rencontre le phénomène hypnotique dans les techniques millénaires du yoga ou les techniques de méditation orientales, il est généralement admis par la plupart des auteurs que l’histoire officielle et de l’hypnose commence au xviiie siècle avec Franz Anton Mesmer et le magnétisme animal.

C’est environ au 6ème siècle, que l’hypnose fut remplacée par des pratiques religieuses (prière, eau bénite, relique des martyrs, imposition des mains … ). Sous l’inquisition, toute personne qui pratiquait l’hypnose se rendait coupable de conjurer Satan, c’est pourquoi, cette méthode sombra dans l’oubli.

James Braid inventeur du mot « hypnose » (1795-1860) rejette la théorie du magnétisme, et parle d’hypnotisme, expliquant l’état de transe par des modifications de la physiologie cérébrale. Ces modifications sont induites par la fixation de l’attention, et par la suggestion. C’est Braid qui va assimiler l’état de transe et le sommeil. Jean-Martin Charcot (1825-1893) à l’hôpital de la Salpêtrière à Paris, le considère comme un état pathologique s’assimilant à l’hystérie. shapeimage_4Hippolyte Bernheim à Nancy, s’oppose aux théories de Charcot. Il considère l’hypnose comme un phénomène de suggestion physiologique. Progressivement, Bernheim se détourne de l’hypnose formelle (« il n’y a pas d’hypnotisme, il n’y a que de la suggestibilité »). A Nancy toujours, Ambroise A Liébault soutien une thèse différente de celle de Bernheim, il affirme que le sommeil hypnotique est un fait qui ne s’explique pas que par la suggestion.

L’hypnose a été à la base de nombreux concepts psychanalytiques majeurs (inconscient, transfert, etc.). L’absence de neutralité du thérapeute, la possibilité du mensonge sous hypnose, ont conduit Freud à abandonner l’hypnose lors de la cure psychanalytique. La position de l’analysant, allongé sur un sofa, la thérapeute assis derrière lui, vient de la manière dont Freud conduisait ses séances d’hypnose.shapeimage_2

Certaines des techniques de psychothérapie moderne découlent de l’hypnose, le terme psychothérapie a été créé en 1891 par Hyppolite Bernheim pour désigner sa pratique de l’hypnose médicale. Par exemple, la sophrologie, au même titre que certaines techniques de relaxation, est une méthode récente (1961) née de l’hypnose.

Un peu d’histoire

On comprend de mieux en mieux le cerveau depuis les 15 dernières années, notamment grâce au développement de l’imagerie médicale (IRM, PET, scanner…) et des neurosciences. En effet, grâce à ces technologies révolutionnaires, on peut à présent voir le fonctionnement du cerveau « en temps réel ».


Freud a fait beaucoup pour le développement de la psychologie et pendant toute la première moitié du 20 ème siècle, on a étudié l’inconscient à la lumière de ses études. L’inconscient freudien est un inconscient qui regorge de cadavres dans le placard, un inconscient plutôt négatif, à l’origine des maux des hommes. La psychanalyse part donc du principe qu’une fois qu’on a pu remonter dans cet inconscient, qu’on sait pourquoi nous avons tel ou tel comportement, ce comportement dérangeant va disparaître de lui-même. Hélas, ce n’est pas toujours – ni même souvent – vrai.

C’est pourquoi, depuis les années 1970, un courant parallèle se développe. Milton Erickson avait fait des constatations empiriques sur l’existence d’un cerveau émotionnel, siège des émotions, réagissant bien en hypnose. Grâce au développement de la neurobiologie, on a désormais des preuves scientifiques de l’existence de ce cerveau émotionnel, et une nouvelle approche de l’inconscient se développe. Il s’agit du système limbique.


Aujourd’hui nous pouvons “partager” le cerveau en 3 partie dont le cerveau émotionnel “animal” qui gère toutes nos émotions qui à la différence de ce que pensait Freud est positif et uniquement préoccupé par la survie de notre corps. A partir de ce constat et dans la droite ligne de l’hypnose Ericksonnienne, tout un courant de pensée s’est développé, notamment la PNL (programmation neurolinguistique) à partir des années 1970.
A présent, on peut soigner des bleus à l’âme “rapidement”, sans forcément passer par une analyse : on a un problème, on choisit la meilleure méthode hypnotique pour changer ce comportement, et deux à trois séances suffisent.

En effet, les comportements négatifs sont figés au niveau du cerveau émotionnel, et une thérapie brève permet de changer/modifier ce comportement. On peut tout à fait considérer l’hypnose comme une communication conscient/inconscient. Il faut dédramatiser l’hypnose et la thérapie en général, qui doit devenir une consultation banale pour les maux de l’âme, aussi courante que d’aller chez le dentiste quand on a une carie.

L’hypnothérapie pourrait tout aussi bien être considérée comme une thérapie préventive…

Comments are closed.